L’Alyah, ce grand saut dans l’inconnu, peut rapidement devenir un cauchemar si vous tombez dans certains pièges. Voici les 10 erreurs les plus courantes que les nouveaux olim regrettent amèrement. Évitez-les à tout prix.
1. Ne pas visiter sa ville avant de s’engager
Faire son Alya sans avoir visité Israël, et plus précisément la ville dans laquelle on souhaite habiter, c’est comme acheter une maison sans l’avoir vue. Vous pourriez découvrir que la vie là-bas n’a rien à voir avec vos fantasmes. Alors oui, nous sommes tous sionistes et aimons notre pays, mais il en va aussi de votre future vie, vos habitudes, votre nouveau cadre de vie. Connaissez-le du mieux possible afin d'éviter de mauvaises surprises.
2. Sous-estimer le coût de la vie
Israël est cher. Très cher. Beaucoup réalisent trop tard que leurs économies ne tiendront pas face aux loyers exorbitants et au prix des produits de base. Il ne s'agit pas de vous refroidir à venir en Israël, bien au contraire ! Il s'agit de prendre conscience que le coût de la vie est un enjeu majeur pour beaucoup d'olim. Le savoir, c'est prévenir en espérant ne pas devoir guérir.
3. Ne pas apprendre l’hébreu à l’avance
L'oulpan ne fera pas de miracles. Et oui, penser que 4 mois d'oulpan vont suffire est un mensonge. Évidemment, il est indispensable de passer par cette phase qu'est l'oulpan, mais il en va surtout de votre motivation personnelle et d'un travail à faire à la maison et dans votre quotidien pour vous familiariser un maximum avec l'hébreu. Commencez dès maintenant avec des applications comme Duolingo ou des cours intensifs en amont. Pensez à écouter des podcasts, regardez une chaîne israélienne en hébreu, ou mettez-vous en contact avec un Israélien pour parler des choses courantes, par exemple. Les Israéliens adorent les échanges de bons procédés, alors pourquoi ne pas leur apprendre le français en échange d'un apprentissage de l'hébreu ?
4. Croire que Ashdod et Natanya sont vos seules options
Penser que faire son aliya à Ashdod ou à Natanya sont finalement les seules options quand on envisage de faire son aliya est une erreur ! Tel Aviv fait rêver, mais elle est inabordable pour la plupart. Explorez d’autres villes comme Haïfa ou Beer Sheva, bien plus accessibles. Et pourquoi pas dans le Shomron qui regorge de communautés francophones extraordinaires qui sont particulièrement bien intégrées ? Bref, les possibilités sont multiples, explorez chaque recoin de la carte !
5. Ignorer la bureaucratie israélienne
Vous vous plaignez de la bureaucratie française ? Eh bien, vous allez être servi par la bureaucratie israélienne. Préparez-vous à des montagnes de paperasse, des rendez-vous interminables et des formulaires dans un hébreu incompréhensible. Renseignez-vous sur les démarches avant de partir. Pensez aussi à des outils de traduction rapides et efficaces qui pourront vous rendre service à tout moment lors de ces réceptions de courriers et ces rendez-vous.
6. Penser 'je sais me faire comprendre"
Avoir cet état d'esprit est une chose formidable ! Cela peut bien résoudre des situations complexes. En revanche, sur le long terme, cela n'est pas une solution viable. Vous voudrez nécessairement comprendre les détails, être autonomes, ne pas demander au voisin sans cesse de l'aide. Même si l’anglais est courant dans certaines villes, vous serez vite limité si vous ne parlez pas un minimum d’hébreu. Et entre nous, nous les Français, on n'est pas super non plus en anglais !
7. Négliger les aides financières
Et oui, beaucoup de Français mettent de côté les aides par ego ou par ignorance. Et pourtant, il existe des subventions pour les nouveaux olim, mais elles ne tombent pas du ciel. Renseignez-vous sur les droits auxquels vous pouvez prétendre. Il ne s'agit pas de mendier ou de se sentir mal à l'aise à l'idée de demander. Vous faites un acte formidable en venant vous installer en Israël et emportez avec vous un bagage culturel énorme ! Le pays se doit de vous aider et il est prêt à le faire !
8. Mal budgétiser le déménagement
Envoyer vos affaires par container coûte une fortune. Certains se retrouvent à payer deux fois leur valeur pour transporter de vieux meubles. Anticipez bien ces dépenses-là et surtout sachez qu'il est de la responsabilité des futurs olim de prendre contact avec le transitaire de leur choix pour le déménagement de leurs biens personnels en Israël. Attention, vous avez aussi des droits. En effet, un olé hadach peut procéder à 3 envois exemptés de taxe dans les 3 premières années de son alya.
9. Ne pas s’informer sur les écoles
Si vous avez des enfants, l’éducation doit être la priorité. Ne choisissez pas un quartier sans connaître les écoles disponibles, les aides qui existent pour les enfants olim. Attention, il ne s'agit pas non plus d'atterrir dans des endroits où l'école est 100% française, auquel cas votre enfant pourra prendre du retard sur l'apprentissage de la langue et sur son intégration à la société israélienne. Il faut trouver le bon équilibre, et pour ça, il faut s'informer en amont afin de prendre la bonne décision pour vos enfants.
10. Se fixer des attentes irréalistes
Tout est une question d'attente dans la vie. Et les déceptions sont généralement dues à l'attente trop grande qu'on peut avoir. Il ne s'agit pas non plus de s'attendre à vivre l'enfer, mais soyons honnêtes : au début, la vie en Israël n’est pas un conte de fées. Entre l'intégration des enfants, la vôtre, et les problématiques liées au travail (même si Monsieur compte vivre au début dans l'avion), vous allez faire face à beaucoup de problématiques que seul le temps et l'abnégation vont résoudre. Mais croyez-nous, le jeu en vaut la chandelle.
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